Deux ans de supercherie
Deux ans à enfoncer des clous, qu'ils pointent en tapant nos doigts. Deux ans de supercherie, c'est un peu long.
La blague sent le rance et la soupe est aigrie.
Trop d'ans avant à laisser faire au nom des accoudoirs capitonnés, à communier à l'autel borgne de la facilité, à entretenir de nouveaux communiers, à penser par étiquettes, à vivre perfusés de confusions, à glorifier les adhérences, à prendre l'ignorance pour un nectar, à compter sur le doit afin de justifier l'immobile.
M.H.
16/12/2021