Le bon tas
Si je comprends bien, j'ai bien compris.
Les journalistes des médias machins s'arrogeant la classification "grand public et populaire", in french, en obéissant bien aux volontés gouvernementales et présidentielles, choisissent pour vous ce qui est important ou pas. Ils classifient et décident d'une échelle de crédibilité et d'honorabilité et préparent leurs émissions (ou écrivent leurs articles) en fonction.
Partant de ce constat, on peut réaliser que les huit principales têtes de listes sont celles qui n'ont rien à proposer d'utile pour les français, celles qui ne sortiront pas le pays du bourbier où ils l'ont laissé s'enliser, ce sont les conformistes de la religion politique officielle à loges contrôlées.
Les autres têtes de listes, décrétées journalistiquement subalternes voire négligeables (puisqu'elles ne sont pas tolérées parmi les "principales"), sont reléguées à un divertissement - elles sont autorisées parce que légalement ils n'ont pas le choix -, qu'on vous convainc de ne pas écouter ou éventuellement d'une oreille distraite afin de valider la formule creuse "liberté d'expression" qu'on peut traduire par "faites du vent mais surtout pas de bruit".
De cela vient l'expression "vote utile", expression qui vous fera passer à côté de l'essentiel comme dans un magasin où on vous présente un produit "parce que tout le monde aime ça et l'achète" ; vos besoins et goûts étant sacrifiés sur l'autel du "comme tout le monde" (et après on vous vends de la diversité à respecter, bandes de crevards hypocrites).
Partant d'un autre constat émanant d'une expérience soixantenaire de la vie et des relations humaines, lorsqu'on veut choisir à ma place de ce qui est bon pour moi, j'ai tendance à m'intéresser particulièrement à ce qu'on tente d'invisibiliser et de fourrer dans des placards discrets.
Ainsi, les premiers cités m'ont fait connaître le tas où je peux piocher un atout avec atout.