Des artifices contre la liberté
Au bordel des apprentis sorciers, on vend des pièges à rêves pour les tailler aux normes de la décérébration, les livrant aux langues ectoplasmiques de l'humanité en dérive.
Des rêves d'être qui se font vouloir d'avoir, pour extraire les velléités natives d'écrire nos libertés humaines dont on nous fait croire à la célébration alors qu'on nous gave d'illusions.
C'est un feu qui vaut l'artifice qui l'éclaire. Quand un peuple a rêvé d'être peuple et qu'il se suffit à sucer la mamelle commerciale des habitudes.
On ne va pas dire que tout va mal, puisqu'on peut greffer cent pattes à un canard. Cent notes fausses à la puissance millénaire.
On nous a laissé le droit de rêver, si cela reste vendable... c'est à l’encan qu'on nous baise, en nous faisant croire aux étoiles.
Marie Hurtrel
14 juillet 2013