Il faut que je te dise...
Tu es une merveille où je laisse courir mes doigts
caressant les notes plus que tu ne les chantes,
dans les graves comme dans un coussin de plume
en aigus comme une fleur
Je t'ai parlé klezmer
je t'ai dit swing
tu as monté la voix...
je t'ai demandé jazz
Il est pourtant l'heure de déposer ton corps lisse au fond de lit
je te quitte à regret pour la nuit
attendant le matin pour retrouver ta chaleur et ton galbe
Demain
j'approcherai encore mes lèvres
te donnerai
le souffle qui te fera chanter avec moi
© Texte déposé - n°SEZ7281
Merci Pico, pour cet instant musicoloré, imprévu vernissage d'un poème...