Les Malins et les Gourdasses

TelluriqueEn voilà certain qui peut rappeler quelques gens. Enfin, rappeler ceux qui prennent leurs compagnes en deux mots et pour des gourdasses.

Chez ces gens-là, la chose qu'ils prendront en preuve pour affirmer la bassesse d'un front jamais baisé que les yeux dans leurs comptes et les doigts croisés, cette chose qui leur servira de preuve pour planquer leur batterie de cuisine et essuyer leurs manches boueux, c'est quand elles largueront les meilleures mèches dont ils pensaient maîtriser l'effet hors des murs et de leurs oreilles (celles des murs, pas d'eux, vous suivez ?).

Ils diront que la simplicité de leurs bourgeoises à titres et attitrées (ou l'inverse) n'est en fait qu'un décrochage du seul neurone qu'elles possèderaient et serait adoré, choyé et même lustré, donc calculé selon leurs références plus bancaires qu'encyclopédiques. Ils prendront lors les mesures qu'ils adorent imposer et joueront du dépité face à la visée dans la clôture (pas celle des moines, allons, la belle et lisse sociale) et singeront l'outré à la face du monde.

Le style est courant, le théâtre de rue.
Ce n'est pas nouveau. Ce n'est pas étrange.

C'est ainsi que parfois (pas toujours, dit-on) certaines de ces dites gourdasses s'enfilent des beugnes et autres rafraîchissements maison jusqu'à plus soif, comptant les jours plutôt que les moutons en visant loin celui où elles pourront dormir.

M'enfin, c'est assez agréable de se dire que les plus stratèges et audacieux peuvent aussi se prendre les pieds dans le tapis.
Dommage que les tapis ne soient pas tous mal fixés.

Marie HURTREL
2 février 2017