Le courage et la force
Courage, rien n'est facile en ce monde, ici on fait croire qu'on nous tue pour un dessin, ailleurs on nous censure pour une vérité trop franche ; au-delà, ce sont les humains que l'on spolie de leur terre et leur sous-sol, au nom des turbines nucléaires et des basquettes des enfants...
L'humanité n'a qu'un nom dans un seul sang, et les vampires ont la peau blanche, ma face de lune ne cesse de le crier, par nos rues et sur un monde trop sourd en tous ses lieux ; partout rôde la mort que nous draguons où vous la composez. Les vampires sont farineux, comment comprendre le copiage des manies prises en un siècle mité sous l'argument des Lumières... Comment comprendre que ce sont les traînes mitées qui font l'intérêt... Le mimétisme a la peau dure et les pieds dans la boue.
Prendre le glaive pour combattre ne se réduit pas à l'objet, cela engage la vie, le sang, le doute, nos certitudes maladives, et la peur au fond des tripes. C'est dans la résistance, la confrontation à soi-même, la force d'imposer un éclair et la recherche d'une lumière, que vient l'avenir et que se dégagent nos routes. Aucun coupeur ne choisirait le tarmac de Nsimalen pour attendre ses proies, aucune terreur religieuse ne déchargerait sa haine et la mort au fond d'une solitude amazonienne... l'humain est publicitaire, il caresse son âge sociétal avec les néons d'un abandonnisme qu'il arbore comme un sens unique... Pourtant, il n'y a d'aller sans retour, même dans la mort par ses échos tapageurs faisant l'insomnie de nos lassitudes.
L'humain s'arrange avec ses costumes et s'étouffe où la cravate le démange.
Je vous souhaite donc le courage et la force, "tout le reste n'est que littérature".
Marie Hurtrel
à vous, à nous, à mes amis camerounais.