Réflexions 8
6 mai 2012.
Que l'humain soit l'axe, le seul.
Ne lâchons pas des yeux l'espoir qui se dessine et gardons précieusement nos combats et révoltes entre nos mains pour éclairer la route.
Maintenant qu'on a sorti la poubelle, faut ranger un peu.
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Il y a des soleils qui fluidifient tout, faut-il s’ouvrir à leurs rayons.
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Aujourd’hui, j’ai appris. Ce soir j’ai grandi, pour mieux voir la vie par dessus mes impatiences.
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Il me semble avoir compris (expérimenté) que la Providence ne se déplace que lorsqu’on marche vers Elle, et j’ai le sentiment que si le monde avance bancal, s’il tourne de travers, c’est parce les volontés procrastinent, assises sur craintes, croyances, endoctrinements, certitudes, individualismes, décérébrations consenties, lassitudes, désespoirs, dépits, etc. Le vouloir de vouloir, il me semble que c’est le starter de toute chose.
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Noël 2010.
Le soleil s’est glissé sous la neige, scintille un matin, souffle le rêve, c’est par les enfants que le monde changera. Que lutines et lutins reçoivent un seul cadeau, sans bolduc, sans piles, sans notice, sans couleur et de toutes les couleurs. Le cadeau d’ouvrir les yeux.
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L’héritage des haines, des rancoeurs, la source des besoins de revanches, de vengeances, les discriminations en coutumes perfusées, voilà le crime du père sur les épaules du fils. Tant que l’endogroupe sera miré sous le filtre de l’exogroupe, et tant que l’endo et l’exo auront un sens... les héritages en poisons se boiront.
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Il n’est d’héritage qui ne puisse se refuser.
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Dans les rancoeurs et les haines ancestrales, le tribunal n’a de siège que dans un coeur envahi par ses héritages.
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Quand la vie est tendue comme un arc sur un bois mort... que faire, quand il n’y a plus le possible, de toute la fureur contenue ?
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La semelle journalistique porte les stigmates des jours échoués, ici et ailleurs, et échus, n’est-il pas temps de les lire dans la poussière accrochée de la route, et de passer à autre chose...
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L’hiver n’existe qu’hier.
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© Marie Hurtrel