Heureux Noël aux intermédiaires
Heureux Noël aux intermédiaires. Les seuls qui grattent la bonne part et, jusque-là, semblent se plaindre le plus.
On a mis au rang des impayables (ou sous-payables) tous ceux dont la production est le travail, ceux qui sèment, qui plantent et récoltent ; ceux qui écrivent, peignent et sculptent ; ceux qui inventent, cherchent et trouvent ; ceux qui fabriquent de leurs mains ; ceux qui bâtissent de leur courage.
Le problème est que l'on soutient généralement des fonctionnements du système actuel en prétendant (innocemment, inconsciemment, la bonne foi ne certifiant pas que c'est la bonne) vouloir le changer, en manifestant et en disant lui résister mais, en soutenant avant tout, les intermédiaires... Nos cerveaux ont été formatés déjà depuis trop longtemps et pour beaucoup, depuis la naissance ; ces derniers participeront au dernier tour de vis de leur propre trépan.
Alors, à l'heureux Noël souhaité aux intermédiaires, j'ajoute un voeu de Noël, la supplique à tous les autres, et que les heureux plaintifs n'aimeront sans doute pas.
Prenez le temps et trouvez-les, ils sont tellement nombreux que leur présence se cache dans la religion de l'indispensable. Affûtez vos regards, vos questionnements et vos réflexions. Faites le tri.
Mettez le doigt dessus et la lumière à tous vos étages. Vous saurez ce qu'il reste à faire. Faites-le. Même quand ce n'est pas Noël.
Bisous, la marmaille.
Marie HURTREL